Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le « divin Mozart », par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi.
Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en « violant » ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.
« Callas, c'est un nom à la fois mythique et magique. Tout le monde a entendu parler d'elle... Moi, je sais tout de son intimité, la vraie, la seule, celle qu'elle nous offrait à chacune de ses apparitions, à chacune de ses intonations et des mille couleurs de sa voix. » Ève Ruggieri en sait beaucoup aussi sur sa vie. Et nous découvrons avec elle, émus, fascinés, bouleversés, le destin de cette petite fille mal-aimée, puis de la cantatrice adulée, qui va mourir d'amour comme les héroïnes qu'elle a sublimées lorsqu'elle sera abandonnée par le seul homme qui a su faire battre son coeur.
Après avoir raconté les histoires des autres, Eve Ruggieri se raconte pour la première fois dans ces Mémoires délicates et passionnantes.
Ses parents musiciens, cette femme hurlant en entendant les cloches d'Oradour en 1944, les façonneurs de la radio, les grands musiciens, et puis les moins grands, Mitterrand, Jack Lang, les collectionneurs, les compositrices, etc. Eve se raconte au travers de tous ceux qui, connus ou moins connus, ont façonné sa vie.
Lire ses Mémoires c'est l'entendre se raconter, plonger dans les moindres détails comme elle le faisait pour la vie des autres.
Un livre pétillant, drôle, qui dévoile les coulisses des débuts de la radio autant que ses rencontres avec les plus grands. Et qui éclaire sur l'intimité de la femme la plus célèbre du petit écran.
Le plus grand ténor du XXè siècle. Grande spécialiste de la musique classique et de l'opéra, Ève Ruggieri a été le témoin privilégié de la vie et de la carrière de Luciano Pavarotti, qui nous a quittés le 6 septembre 2007. D'entretiens privés en rencontres filmées avec celui que l'on consacrera de son vivant comme « le plus grand ténor du XXe siècle », elle a recueilli une foule de confidences et d'anecdotes qu'elle nous livre aujourd'hui avec l'exigence qu'on lui connaît, mais aussi avec l'humour et le talent de la conteuse qu'elle est. De l'enfance innocente passée dans la petite ville de Modène à jouer au football en rêvant d'égaler la carrière du grand Caruso aux triomphes remportés sur les plus prestigieuses scènes lyriques du monde en passant par les méga-concerts, Ève Ruggieri nous raconte l'histoire de ce fabuleux destin. Avec la pudeur de l'amie, au-delà des passions hors normes de cet artiste - la peinture, les chevaux, la. gourmandise ! -, elle évoque aussi sa solitude, ses blessures, ses doutes : l'envers du décor.
De Chopin l'on sait tout ou l'on croit tout savoir... Pourtant, plus on se penche sur sa nombreuse correspondance et plus on se plonge dans les multiples livres qui lui ont été consacrés, plus ce que l'on prend pour des certitudes se brouille. Certes, son génie de compositeur est bien là, brillant de mille feux qui jaillissent de son oeuvre comme des témoignages de ses contemporains, mais sous l'apparence d'un jeune homme d'une extrême sophistication, passant des heures à choisir le ton exact du gris de son costume ou du blanc de ses gants sur mesure, qui est-il ? A-t-il aimé d'amour ses deux " fiancées ", finalement si vite oubliées après la rupture ? Que furent au juste ces huit années passées près de George Sand qui soupire : " Huit ans de chasteté " ? A-t-il aimé la femme ou la mère, voire le compagnon... Et si l'impossible amour, le seul véritable, caché au plus profond de son âme et de ses partitions, avait été Titus, l'ami de toujours, le modèle ? la vérité est entre les notes, comme le fameux " Rubato " laisse au rêve la tentation de la liberté.
Un conte musical où tous les personnages sont incarnés par un instrument de l'orchestre : le petit Pierre, par les cordes, l'oiseau qui est léger, par la flûte, le canard, par le hautbois, le chat qui glisse sur ses coussinets de velours, par la clarinette...
L'extraordinaire histoire de Pierre et le Loup racontée par la célèbre spécialiste de la musique classique Eve Ruggiéri. Un conte musical où tous les personnages sont incarnés par un instrument de l'orchestre : le petit Pierre, par les cordes, l'oiseau qui est léger, par la flûte, le canard, par le hautbois, le chat qui glisse sur ses coussinets de velours, par la clarinette.